












Group show vidéo I installation I dessin
Ammar Bourras I Cari Gonzalez-Casanova I Toufik medjamia I Félix Pinquier i Bernard Pourrière I Mustapha Sedjal
Exposition du 17 mai au 20 juillet 2013
Brunch et visite guidée pour les enfants le dimanche 19 mai de 13h à 17h , atelier pour les enfants sur le thème de l'exposition à 15h.
« Les mers se soulèvent et se tranquillisent à son gré ; le ciel s’obscurcit, l’éclair s’allume, le tonnerre gronde, la tempête s’élève, les vaisseaux s’embrasent ; on entend le bruit des flots, les cris de ceux qui périssent ; on voit…, on voit tout ce qui lui plaît » dit Diderot en parlant de Joseph Vernet, (peintre régional du 18eme siècle). Quelques siècles plus tard nos angoisses, notre appréhension, nos espoirs et nos envies d’aventures restent inchangés face à la mer.
Les sémaphores: ces bâtiments côtiers construits à des fins de surveillance maritimes, en sont les témoins silencieux. Lieux d’observation, ils guettent le danger, source d’angoisse et de peur. Centres de coordination du trafic maritime et d’organisation des secours, ils entretiennent l’espérance et sont pourvoyeurs de joie ou de malheur selon la nature du dénouement de l’incident. Points de vue exceptionnels sur l’horizon, ils nous offrent des paysages propices à l’émerveillement et à la plénitude.
Ce premier volet de l’exposition « Sémaphore », conçue en deux parties par Karima Célestin, ne se veut pas thématique mais s’inscrit dans un registre émotionnel, où les artistes participants: Bernard Pourrière, Cari Gonzalez Casanova, Félix Pinquier, Mustapha Sedjal, Toufik Medjamia et Ammar Bou- ras, questionnent à leurs façon ce rapport de nos sentiments face à la mer.
D’une vision poétique que lui inspirent ces bâtiments, Félix Pinquier, en extrait des objets iconiques prompts à la contemplation énigmatique. La représentation mortifère de l’installation de Toufik Medjamia exacerbe le désespoir du spectateur.
Les oeuvres de Cari Gonzales Casanova s’inspirent du contexte paranoïaque et historique de l’après guerre pour distiller la peur et l’angoisse. Mustapha Sedjal, met en avant notre sentiment d’impuis- sance et de fragilité face à notre propre destinéet. Bernard Pourrière, quant à lui, nous transmet un malaise oppressant avec son installation sonore. Ammar Bouras évoque par sa vidéo cette mer qui fait tant rêver et qui engloutit tant d’espoirs. La deuxième partie de cette exposition sera présentée en mai 2014, et abordera l’aspect des sémaphores en tant que moyens de communication.
Group show vidéo I installation I dessin
Ammar Bourras I Cari Gonzalez-Casanova I Toufik medjamia I Félix Pinquier i Bernard Pourrière I Mustapha Sedjal
Exposition du 17 mai au 20 juillet 2013
Brunch et visite guidée pour les enfants le dimanche 19 mai de 13h à 17h , atelier pour les enfants sur le thème de l'exposition à 15h.
« Les mers se soulèvent et se tranquillisent à son gré ; le ciel s’obscurcit, l’éclair s’allume, le tonnerre gronde, la tempête s’élève, les vaisseaux s’embrasent ; on entend le bruit des flots, les cris de ceux qui périssent ; on voit…, on voit tout ce qui lui plaît » dit Diderot en parlant de Joseph Vernet, (peintre régional du 18eme siècle). Quelques siècles plus tard nos angoisses, notre appréhension, nos espoirs et nos envies d’aventures restent inchangés face à la mer.
Les sémaphores: ces bâtiments côtiers construits à des fins de surveillance maritimes, en sont les témoins silencieux. Lieux d’observation, ils guettent le danger, source d’angoisse et de peur. Centres de coordination du trafic maritime et d’organisation des secours, ils entretiennent l’espérance et sont pourvoyeurs de joie ou de malheur selon la nature du dénouement de l’incident. Points de vue exceptionnels sur l’horizon, ils nous offrent des paysages propices à l’émerveillement et à la plénitude.
Ce premier volet de l’exposition « Sémaphore », conçue en deux parties par Karima Célestin, ne se veut pas thématique mais s’inscrit dans un registre émotionnel, où les artistes participants: Bernard Pourrière, Cari Gonzalez Casanova, Félix Pinquier, Mustapha Sedjal, Toufik Medjamia et Ammar Bou- ras, questionnent à leurs façon ce rapport de nos sentiments face à la mer.
D’une vision poétique que lui inspirent ces bâtiments, Félix Pinquier, en extrait des objets iconiques prompts à la contemplation énigmatique. La représentation mortifère de l’installation de Toufik Medjamia exacerbe le désespoir du spectateur.
Les oeuvres de Cari Gonzales Casanova s’inspirent du contexte paranoïaque et historique de l’après guerre pour distiller la peur et l’angoisse. Mustapha Sedjal, met en avant notre sentiment d’impuis- sance et de fragilité face à notre propre destinéet. Bernard Pourrière, quant à lui, nous transmet un malaise oppressant avec son installation sonore. Ammar Bouras évoque par sa vidéo cette mer qui fait tant rêver et qui engloutit tant d’espoirs. La deuxième partie de cette exposition sera présentée en mai 2014, et abordera l’aspect des sémaphores en tant que moyens de communication.
galerie karima celestin
art contemporain | contemporary art